« Construisons des liens pas des murs »*

*Nora Turpault, Danseuse chorégraphe

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un danseur, un fauteuil

L’association Art et Partage existe pour permettre à ceux qui ont la chance de pouvoir marcher et danser d’aider ceux ne peuvent pas le faire.


initiation aux claquettes

De 7 à 77 ans (et même après !) on peut s’inscrire aux ateliers de claquettes animés par Leïla Benac. Enfant, jeune ou adulte, il devient possible de s’initier ou de se perfectionner. Pour chaque inscription, 80 % des sommes versées sont consacrées à l’achat, la réparation et la distribution gratuite de fauteuils roulants et de matériel médical destinés à des orphelins et des personnes handicapées autour de chez nous et au Maroc.


une association de générosité

Autour de Leïla, toute une équipe se met en place pour servir les objectifs de l’association. Dick veille à l’aspect logistique et encadre le fonctionnement financier. Saïd au Maroc, localement, garantit la bonne répartition du matériel récupéré et réparé.

 

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le handicap au maroc

S’il est devenu « normal », en France, de pouvoir s’équiper de matériel médical destiné à atténuer les inconvénients du handicap (cannes anglaises, déambulateurs, fauteuils, matériel divers), il n’en va pas de même au Maroc où près de 7 % de la population est en situation de handicap. Le matériel, non subventionné est très onéreux.

Plutôt que de stocker et de détruire le matériel devenu inutilisé en France, Art et Partage se fixe pour objectif de le récupérer, de le remettre en état et de le mettre à la disposition auprès des personnes qui en ont besoin, sans intermédiaire.


comment nous aider

En France, le matériel médical qui n’est plus utilisé est destiné à la destruction. Récupéré en l’état ou réhabilité, il peut rendre service à celles et ceux qui, non assistés par un système social, ne peuvent y accéder que ce soit près de chez nous ou à l’étranger. Si chacun est attentif, il devient possible de fournir du matériel autour de nous ou d’organiser des regroupements et des envois à destination du Maroc où sont également organisés, ponctuellement, des ateliers et des stages de claquettes.

Les fonds recueillis à partir des cotisations et l’aide des bénévoles constituent une véritable énergie au service du handicap.

 
 
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Leïla Bénac, la passion pour le TAP-DANCE

Après une formation de danse classique, Leïla Bénac a découvert le TAP-DANCE grâce à Jimmy Slide, lors d’un concert de jazz.

Formée par celui-ci, puis Lon Chaney, Ralph Brown et Buster Brown, elle fut choisie comme partenaire par ces deux derniers, lors de leurs tournées européennes.

Elle se produit auprès des grands batteurs : Oliver Jackson, Panama Francis, Bernard Purdie, Clyde Lucas, Sam Woodyard et Michaël Silva, batteur de Sammy Davonegan, Carrie Smith, Wild Bill Davis, Red Richards, Lionel Hampton, Illinois Jacquet, Claude Bolling, Slam Stewart, Major Holley, Guy Lafitte...

Elle créé son école à Bordeaux en 1977 et en France et à l'étranger, elle anime régulièrement des ateliers, master-classes, accompagne des artistes dans la réalisation de leurs projets.

Formatrice à l'ESTBA, auprès du metteur en scène, Dominique Pitoiset, elle contribua durant 7 ans à l'éclosion et développement de jeunes comédiens.

Aujourd'hui, elle continue à transmettre son expérience et faire partager sa passion pour le TAP-DANCE, cet art qui s'intègre si bien à la musique !

 
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CLAQUETTES, TAP-DANCE, UN PEU D'HISTOIRE

Le Tap-Dance (Claquettes) est une discipline née aux États-Unis au XIXème siècle. Le nom de claquettes vient du son produit par des fers fixés sous les chaussures du danseur qui devient aussi percussionniste.

Tel un batteur, il est garant du rythme (pulsation) et du support actif de la mélodie (arrangement).
Les claquettes sont intimement liées au jazz mais s’adaptent aussi à tous les styles de musique : latine, hip-hop, groove, funk, pop-rock, électro...